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J'avais envie de lui répondre...

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J'avais envie de lui répondre... Empty J'avais envie de lui répondre...

Message  Bonaventure. Lun 12 Oct - 20:30

Merci pour ta considération.

J'apprécie que tu perdes ton temps pour moi. Je me dis que, qui sait, mon cas n'est pas complètement perdu, que peut-être un jour je toucherai du doigt ton idéal. Puisque toi tu l'as atteint, qui oserait ne pas y aspirer?

Quel politicien raté a osé décréter l'obligation d'un idéal commun? Pourquoi ma conception du bonheur devrait être égale à la tienne?

Encore une fois, j'apprécie. J'apprécie qu'au moins je te fasses réfléchir. Mais si c'est dans le sens de la restriction, alors garde t-en bien, je ne pourrai que rougir d'avoir inspiré de telles pensées.

Tu aimes. Si c'est ainsi que tu conçois ton accomplissement, je suis ravie pour toi. Mais ne me parle pas d'obligation, ne me dit pas que ce n'est qu'une question de décision. D'autant plus quand tu me connais si peu.

Tu me parles de bonheur. A propos, j'ai été malheureuse. Tu me contemples dans une période des plus calmes, quand on compare à ce par quoi je suis passé. On dirait que toute ta vie tu m'as observé, mais ce n'est pas le cas. Où étais-tu quand j'allais mal? Où étais-tu, quand tous les soirs, je m'arrachai les cheveux dans ma chambre, quand je me réveillais terrorisée, dans une petite chambre froide, dans une maison que je ne considérai pas comme la mienne, étourdie entre le vide affectif qui rêgnait en maitre et, tout au fond, l'espoir qu'un jour, il cesserait de me considérer au même titre que l'un des meubles de son salon? Où étais-tu quand je me griffais les joues pour exorciser la peine et la douleur, quand je passais mes journées toujours hantée par la même peur, sans espoir de salvation, moi, petite, chétive, seule, éperdument seule face à lui, grand et fort, l'Homme? Où étais-tu quand mon cauchemard le plus récurrent le montrait m'enfonçant un oreiller sur le visage, figé dans le même rictus de haine que je me souviens lui avoir vu quand il brandissait une chaise au dessus de sa tête, vers elle? Où étais-tu quand j'ai appris de ma mère en pleurs les atrocités qu'on lui avait fait subir? Quand, comme j'ai pu, j'ai essayé de me reconstruire pas à pas, avec les seules armes que j'avais?

Quand on n'espère plus, il n'y a pas de déception. On n'attend pas d'appel pour son anniversaire, il n'y a pas de déception. On n'attend pas qu'il te prenne dans ses bras, il n'y a pas de déception.

Qui es-tu pour critiquer les convictions qui m'ont aidé à me relever? C'est des réactions comme les tiennes, vois-tu, qui font que les gens comme moi s'ouvrent si peu.

Je conserverai ton texte, conserve le mien. La prochaine fois que je compterai exposer ma vision de la vie, je me souviendrai combien te lire m'a causé de chagrin, et combien mon point de vue est différent de la prétendue norme. Et, quand il te prendra l'envie de critiquer les fondements d'une personne, lis le mien, et rapelle-toi combien sa rédaction m'a causé de douleur. J'espère qu'il atténuera ta volonté.
Bonaventure.
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J'avais envie de lui répondre... Empty Re: J'avais envie de lui répondre...

Message  Admin Lun 12 Oct - 22:39

J'aurai tant aimé ma chère,
Que tu lises en mes formules maladroites,
Comme souvent tu as su lire en mon regard.
Ne me sais tu pas dans la volonté d'aider ?
Certes je n'ai ni diplôme, ni matériel,
Mais j'avais simplement envie de te dire,
Avec tout l'espoir qui caractérise l'attachement,
Que je croyais en la rédemption de tes maux,
Que je pensais que si tu as effectivement souffert,
De la manière aussi puissante que tu me l'as décrit,
Cela ne te condamnais pas pour autant à être malheureuse toute ta vie,
A force de combats, comme ceux que tu mènes chaque jour,
Avec l'optimisme, ou la volonté.

Jamais et tu le sais,
Je n'ai cherché à tirer profit de quoi que ce soit,
Je parle de toi,
Tu me dis égoïste, mais si je ne pensais qu'à moi,
Je n'aurai pas mis du cœur à tenter de te transmettre le volonté que j'ai
De te voir un jour sourire par bonheur.

Pourquoi me pencherais-je à écrire des choses,
Même si elles sont maladroites, elles te sont adressés,
Alors que je ne te considère pas et que je ne pense qu'à moi ?

Je t'ai blessé et je ne pensais pas provoquer cela,
Je pensais que tu verrais comme j'ai envie que tu t'en sortes,
Et que si ma présence physique n'est pas là,
Mes mots tentent de parfois l'être, visiblement ils devraient être invisibles.

Tu vois l'insulte de tes combats, de tes convictions,
Mais si je les ai montré du doigt c'est simplement parce que
Je me suis permise de les comparer aux miennes,
Que je n'ai jamais mis en valeur, je ne parle pas de moi dans cet écrit,
Parce que jamais je n'aurai la prétention de me comparer,
De même faire la corrélation avec la vie de quelqu'un car c'est impossible.

Tes souffrances sont légitimes,
Ta force est grande et si tu es encore debout,
Si les gens proches de toi aillant souffert,
Sont encore debout, c'est un vrai défi à la vie,
Je ne l'ai jamais renié.

J'avais simplement le bonheur d'espérer qu'un jour,
Tu reçoives ce que tu mérites, et j'ai soulevé des idées,
Qui selon moi te permettaient de mieux les accueillir.

Je ne te connais pas,
Ce n'est pas faute d'avoir essayé,
Et de t'avoir ouvert mon cœur comme je l'ai rarement fait,
Mais condamne moi si tu le veux,
C'est bien ça, la liberté.
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